L’identité numérique est source de préoccupations depuis sa création. Il a été vu et revu que son impact pouvait tout aussi bien être dangereux que, si celle-ci sait être maîtrisée, source de gains. Une fois sur internet, tout permet d’enregistrer les informations de ses utilisateurs. Que ce soit par les réseaux sociaux, professionnels, les adresses mail, les pseudos, tout est gardé en mémoire et peut être consulté par tout le monde, partout, n’importe quand. La personne devient alors un personnage public, et ne possède plus de vie dite « privée ». Les internautes sont conscients de cela depuis déjà un certain temps, et tentent par quelques moyens de contrôler leurs données. Pourtant, Edward Snowden dévoile en juin 2013 une facette jusque là inconnue de l’identité numérique.
Toutes les informations fournies sur le net sont centralisées et forment d’une certaine façon une « carte d’identité » numérique de n’importe quel internaute. Jusque là, bien que ce mode de fonctionnement soit contesté par beaucoup, rien d’anormal. Jusqu’à ce que l’ancien employé de la CIA dévoile au monde entier que les informations numériques fournies par les cybernautes, en plus d’être sauvegardées, peuvent être utilisées par les services secrets américains. En effet, avec l’attentat du World Trade Center en 2001 les américains ont pris conscience qu’ils n’avaient pas été en mesure de prévoir et d’empêcher un acte terroriste d’une grande ampleur. Aujourd’hui, grâce à ce programme, la NSA peut se vanter d’être au courant de chaque fait et gestes de chaque personne sur cette planète. Ce à quoi nous pouvons appliquer le célèbre dicton « mieux vaut prévenir que guérir ».
En quoi cela change-t-il la donne ? Grâce à ses révélations, Snowden a su remettre au goût du jour la question des données numériques privées, ainsi que la légalisation –ou non- de la collecte de ses informations à des fins « sécuritaires ». En effet, une fois l’information connue de tous, les services secrets américains auraient revendiqués la sécurité de la population, au prix d’une surveillance constante de notre cyber-vie. A partir de là, il serait impossible pour qui que ce soit d’avoir le contrôle de ses données. Les peu de choix que semble laisser Internet à l’internaute vis-à-vis du contrôle des informations sont, après les divulgations de Snowden, inexistants. Consentante ou non, la population mondiale se retrouve alors fichée dès le moindre clique sur sa souris. Ce programme, nommé PRISM, possède donc aujourd’hui la base de données la plus importante de tout les temps. Pourtant, à la suite de la découverte des actions de la NSA, le public semble prendre conscience de l’envers de la médaille et du pouvoir d’Internet.
En quoi cela change-t-il la donne ? Grâce à ses révélations, Snowden a su remettre au goût du jour la question des données numériques privées, ainsi que la légalisation –ou non- de la collecte de ses informations à des fins « sécuritaires ». En effet, une fois l’information connue de tous, les services secrets américains auraient revendiqués la sécurité de la population, au prix d’une surveillance constante de notre cyber-vie. A partir de là, il serait impossible pour qui que ce soit d’avoir le contrôle de ses données. Les peu de choix que semble laisser Internet à l’internaute vis-à-vis du contrôle des informations sont, après les divulgations de Snowden, inexistants. Consentante ou non, la population mondiale se retrouve alors fichée dès le moindre clique sur sa souris. Ce programme, nommé PRISM, possède donc aujourd’hui la base de données la plus importante de tout les temps. Pourtant, à la suite de la découverte des actions de la NSA, le public semble prendre conscience de l’envers de la médaille et du pouvoir d’Internet.
L’internaute ne s’est jamais réellement inquiété d’Internet et des informations qu’il pouvait lui fournir. Mais depuis maintenant quelques années, et encore plus depuis le mois de juin 2013, l’utilisation de la toile a muté. Bien qu’Internet puisse être une façon importante de communiquer, de se forger une identité numérique pour, entre autres, le milieu professionnel, la population paraît plus prudente quant aux informations qu’elle est susceptible de donner à la toile. Se pourrait-il qu’un renouveau soit en marche pour lutter contre la divulgation de nos informations les plus privées ? L’utilisation d’Internet se trouverait alors être dans une phase de mutation majeure, et changerait la vision du cybernaute sur les notions de vie privée, et public.
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